article de l'ardennais sur l'incendie de thomé génot

Publié le par rey charles



Incendie « spontané » Thomé-Génot / Feu de combles et encore des archives détruites

Publié le mercredi 10 février 2010 à 09H30

Il n'y avait plus ni gaz ni électricité depuis longtemps dans ces locaux.


Il n'y avait plus ni gaz ni électricité depuis longtemps dans ces locaux.

 

LUNDI soir, vers 21 heures, un spectaculaire incendie a ravagé quelque 300 m2 de toiture, dans les bâtiments pourtant désaffectés depuis longtemps, de l'entreprise Thomé-Génot, rue Jean-Baptiste Clément, à Nouzonville.

Les sapeurs-pompiers locaux, très vite renforcés par d'importants moyens venus de Charleville-Mézières - soit en tout une vingtaine d'hommes avec leur encadrement - ont alors dû lutter, pendant près de trois heures, avec leurs lances depuis le sol et avec une grande échelle aérienne, pour combattre et maîtriser le feu particulièrement intense.

La faute aux squatters ?


Les flammes, souvent immenses et visibles de loin, avaient en effet trouvé, dans les poutres des combles, mais surtout dans un énorme volume d'archives s'y trouvant encore entreposées, des éléments extrêmement favorables à leur propagation.

Les gendarmes de Nouzonville, qui ont procédé aux premières constatations, ont ouvert une enquête pour tenter de déterminer les causes de ce sinistre. Celui-ci leur semble, en effet, étrangement « spontané », puisque l'électricité et le gaz ont été coupés depuis belle lurette sur le site et qu'on n'a évidemment pas enregistré le moindre orage, avec foudre, lundi soir sur le secteur.

L'explication la plus probable est donc d'envisager que des « squatters », tout bêtement, se seront introduits dans la place et y auront mis le feu, par pure imprudence, nombre de départs d'incendies, sur des friches industrielles du même secteur, ayant d'ailleurs eu souvent cette présence indésirable, pour origine.

Cet incident a ravivé la colère de l'association des anciens Thomé-Génot. Il y a un an, le président Yannick Langrenez et ses sociétaires s'étaient, en effet, déjà émus que leurs dossiers confidentiels d'ex-salariés, leurs feuilles de paie et autres documents administratifs ou factures, concernant non seulement toute leur vie de labeur, mais aussi la « mémoire » de cette entreprise historique, aient été laissés à l'abandon par le liquidateur, les livrant dès lors à la curiosité de n'importe qui. Ce qui avait d'ailleurs entraîné une plainte à la gendarmerie.

G.G.-M.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
<br /> Que dire, quelle tristesse! C'est Me Brucelle qui est responsable de ce gachis? On ne peut rien contre lui? Il mériterait un bon feu de pneu devant ses bureaux... Comme au bon vieux temps<br /> de 2006.<br /> En fait, je suis dégoutée que des gens, le cul assis derrière leur bureaux, se lavent les mains de documents dont ils n'ont que faire mais qui étaient importants pour d'autres.<br /> Ces gens, qui au mépris du respect des autres, s'arrogent le droit de disposer de biens qui ne leur appartiennent pas. Maintenant, tout est parti en fumée, d'ici que le reste parte aussi en<br /> fumée...<br /> <br /> <br />
Répondre