Réunion sur la reprise de Jayot et lenoir et mernier
L'ASSOCIATION DES ANCIENS DE THOME GENOT SONT DE TOUT COEUR AVEC TOUS LES SALARIES DE CETTE ENTREPRISE ET CELLE DE JAYOT.
En espérant qu'une reprise dans de bonne condition se réalise.
L'ASSOCIATION N'EST PAS CONTRE QUE LE CONSEIL GENERAL OU CONSEIL REGIONAL OU AUTRES DONNENT DES FINANCES POUR AIDER CETTE ENTREPRISE MAIS QUE SE SOIT DANS LA TRANSPARENCE DES COMPTES ET QUE SE NE SOIT PAS DE L'ARGENT POUR DELOCALISE DANS 1 OU 2 ANS PLUS TARD.
JE VOIS QUE LES ELUS ET ORGANISME SONT PLUS ATTENTIF SUR CE SUJET, JE PENSE QUE L' ASSOCIATION PAR L'INTERMEDIAIRE DE YANNICK A FAIT BOUGER LES CHOSES CAR SE QUI S'EST PASSE A THOME GENOT NE SE REPETE PLUS.
Au-delà de leur différence politique, préoccupation essentielle de tous : la sauvegarde de l'emploi.
LE projet de reprise ficelé par Pascal Masséna, patron de la holding ABH, a été étudié au peigne fin, hier matin, durant deux heures en mairie de Bogny-sur-Meuse.
Cette réunion, à laquelle la presse n'était pas conviée, rassemblait des représentants de l'Etat, du département et de la région et aussi des délégués syndicaux de Lenoir-et-Mernier et FAV-LCAB.
Au terme de ce tour de table « constructif » initié par Erik Pilardeau pour répondre au SOS lancé par les salariés et afin de trouver des pistes capables de maintenir un maximum d'emplois chez Lenoir-et-Mernier, les intervenants ont, chacun, exprimé leurs conclusions.
Un certain nombre de points restant nébuleux, les collectivités ont exigé un complément d'expertise du plan Masséna avant que le tribunal de commerce de Charleville-Mézières, seul décisionnaire en la matière, ne se prononce sur le sort de l'entreprise.
Selon les résultats obtenus lors de ce nouvel audit effectué avec l'aide du conseil général, les uns et les autres verront s'il y a lieu d'accompagner le projet de reprise le plus ambitieux au niveau de l'emploi.
« Il faut savoir si ce plan est viable ou non. Notre but est de rendre le dossier le plus acceptable possible avant son passage devant le tribunal. Et nous sommes tous d'accord sur la manière d'appréhender le dossier », a dit Philippe Vuilque.
Le député a fait savoir qu'en cas de poursuite d'activités, la nouvelle entité pourrait prétendre à une aide de 100.000 € dans le cadre du dispositif « reprise et transmission d'entreprises ».
Pierre Cordier, le conseiller général de Nouzonville, a rappelé que « la préservation d'emplois était un élément fondamental. Le conseil général, à travers plusieurs exemples, a d'ailleurs déjà démontré qu'il ne laissait pas tomber les entreprises en difficulté. On ne vous abandonne donc pas, on est solidaire de votre lutte ».
De son côté, Boris Ravignon a un seul objectif en tête : « préserver l'emploi dans la vallée de la Meuse derrière un projet qui tienne la route ».
Le conseiller technique du Président de la République a assuré que, dans ce cas, et en cas de poursuite d'activité, « les services de l'Etat se mobiliseront pour surmonter la difficulté financière et maintenir une activité économique. Cela à travers une aide de 100.000 € provenant du fond de revitalisation ».
Tout en ajoutant qu'il y avait « encore un gros travail pour crédibiliser ce projet ».
Le mot de la fin revenait à Claude Choquet : « On sait très bien qu'une liquidation interviendra, jeudi, si rien n'est proposé. Et comme il faut présenter un dossier aussi solide que possible pour que nous continuions à travailler, on n'est donc pas contre un nouvel audit ».
L'enjeu est en effet d'éviter que le personnel de Lenoir-et-Mernier soit à la rue dans quelques mois.
D'où la volonté de tous de « bétonner » le plan de reprise…
Pascal Remy
Le personnel à l'écoute lors d'un point-presse public.