La fermeture de Thomé Génot améne à délocaliser une entreprise Ardennaise suivant sont patron

Publié le par rey charles

Encore une entreprise Ardennaise dans le viseur du patronnat

Après les patrons voyons comme ils sont nommés, se sont les patrons profits qui quittent les Ardennes. 

Eh quand après le visionnage du film, ont nous dit que cela ne représente pas les

Ardennes et bien oui  c'est pire.

 

 
Charleville-Mézières / Métallurgie Bodycote : ils disent non à la délocalisation

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Insatisfaits quant aux possibilités de reclassement, les salariés ont décidé de se mettre en grève hier.

Sept salariés du site carolo de la société Bodycote, qui compte 298 usines réparties dans le monde, ont entamé une grève « illimitée » hier matin.
À la fin de l'année 2007, l'équipe de neuf personnes a été informée de la délocalisation de l'usine de métallurgie spécialisée dans le traitement thermique.
L'activité du site de production situé zone du Moulin Leblanc, à Charleville, pourrait être transférée sur le site de Gandrange, en Moselle.
Une décision que les salariés contestent : «Nous avons fini l'année 2007 en positif ! » Les grévistes dénoncent le manque d'investissements réalisés sur le site. Ils accusent également Bodycote de vouloir quitter un « département sinistré », propos qui auraient été tenus en comité d'entreprise.
« Nous nous sommes investis dans cette société », expliquent-ils en évoquant les heures supplémentaires accomplies, week-end compris.
De son côté, la direction justifie sa décision par la perte de son plus gros client (les ateliers Thomé-Génot) et annonce des pertes cumulées depuis plusieurs années.
Guy Preunel, directeur général, explique que des propositions de reclassement (parfois, avec promotion) accompagnées de 12.000 € de prime ont été proposées à l'ensemble du personnel.
La direction évoque également la possibilité de payer une navette quotidienne jusque Gandrange à deux salariés carolos.
Les reclassements proposés sont situés entre 200 et 1.000 km de Charleville-Mézières, regrette pour sa part le délégué CFDT.
Alors que le délai de réflexion n'est pas écoulé, les salariés, qui ont entre 6 et 20 ans d'ancienneté, semblent désormais opter pour une négociation de leur licenciement.
« Nous demandons une prime supra-légale de 30.000 € payable par l'entreprise », précise Bruno Cuny, secrétaire général du syndicat de la métallurgie ardennaise CFDT.
Une réunion entre les grévistes et la direction est prévue mercredi prochain.
P.G.

Publié dans atg-association

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