article de la plainte de l'association thomé génot
Les ex-Thomé-Génot déposent plainte pour « négligence »
Plusieurs caisses de documents confidentiels (fiches de paie, arrêts de travail, etc.) traînaient dans l'usine à la merci des curieux ou autres personnes indélicates alors que se déroulait la vente.
Encore une action en justice dans un dossier qui en comporte déjà plusieurs.
L'association des Anciens de Thomé-Génot vient de déposer plainte auprès de la gendarmerie de Nouzonville, via le vice-président Charles Rey, pour « négligence ». C'est lors de la vente aux enchères publique jeudi du parc machines à laquelle plusieurs anciens salariés assistaient en spectateurs désolés de voir ainsi partir à jamais un pan de leur vie que le scandale a été mis au jour.
« Dans des caisses en bois situées en plein milieu de l'usine, les archives de la société avaient été balancées (sans doute avant d'être convoyées dans une décharge), et chacun des nombreux visiteurs et acheteurs pouvait découvrir des liasses entières de documents confidentiels : des doubles de fiches de paie, des arrêts de travail, des attestations de sécurité sociale, et même des doubles de lettres d'avertissement » expliquait hier Charles Rey, joint au téléphone. Prévenu, alors que se déroulait la vente, il a pu constater de visu les faits, et a effectivement aperçu des quidams fouiller dans ces tas de papiers pas vraiment ordinaires. « J'ai vu des gens s'emparer de quelques factures ou autres fiches de paie, sans doute pour les conserver en souvenir. Mais il peut aussi y avoir des personnes malintentionnées. » On peut penser que, le catalogue de la vente comprenant aussi du matériel et mobilier de bureau (armoires, classeurs, etc.), un rapide nettoyage… par le vide avait été réalisé au préalable. Les
anciens salariés de Thomé-Génot sont d'autant plus furieux que lors de leur dernière assemblée, le week-end dernier, ils avaient expressément demandé au liquidateur de faire le nécessaire pour que ces documents soient préservés et conservés hors de portée du public, certains papiers pouvant d'ailleurs s'avérer encore utiles pour constituer des dossiers ou reconstituer des carrières en vue de la retraite, par exemple.
Président de l'association, Yannick Langrenez indiquait hier espérer que la plainte soit transmise au parquet et a fait savoir que l'avocat des anciens salariés, Me Médeau, avait été mandaté pour suivre l'affaire.
« Encore une fois le liquidateur n'a pas exécuté correctement la tâche pour laquelle il a été mandaté par le tribunal de commerce. Encore une fois la négligence et l'approximation sont de mise chez ces bons gestionnaires de la misère et autres fossoyeurs (pressés qu'ils sont sûrement de faire de bonnes affaires sur le dos des ex-salariés)…» a dénoncé avec vigueur Yannick Langrenez.
Philippe Mellet
j'ai écrit un email à l'ardennais pour rectifié l'article situé ci dessus diffusé dimanche 31 janvier
A l'attention de Monsieur Philippe Maillet,
objet : rectification de l'article d'aujourd'hui sur l'Ardennais concernant la plainte déposée par l'association des anciens de thomé génot.
Il est écrit que j'ai pu constater de visu les faits et apperçu des quidams fouiller dans ces tas de papiers et de s'emparer de quelques factures ou autres "..." malintentionnées".
Je vais vous décrire les faits exact :
Je n'ai pas été dans l'usine le jour de la vente, c'est une personne qui assistait à la vente, a aperçu des personnes fouillant sans en prendre dans les caisses contenant ces documents. lui même a pris, par la suite, des documents pour vérifier s'il serait intercépté à sa sortie de l'usine. Il ne s'est rien passé de tel. Toute personne assistant à la vente aurai pû se servir dans ces contenants, alors que ces papiers, feuilles de paye, arrêt de travail, feuille d'assurance, ne les regarde en rien.
Trouvant cet acte déplacé, il est venu m'apporter ces documents, et les photos qu"il a prises pour m'informer.
vous en souhaitant bonne réception,
Monsieur REY Charles vis président de l'association