manif à charleville devant le medef

Publié le par rey charles

Charleville-Mézières 

LENOIR-ET-MERNIER / Répétition avant le jour J

Agrandir la photo
Grâce à la mobilisation des Lenoir-et-Mernier, le rassemblement symbolique devant le siège du Medef à Charleville, à l'appel de la CGT, a pris un relief particulier.

 

Hasard du calendrier. L'union départementale CGT appelait, hier, à un rassemblement symbolique devant le siège du Medef, à Charleville, dans le cadre des négociations nationales sur la « pénibilité » de certains emplois.
Grâce à la mobilisation des Lenoir-et-Mernier, le rendez-vous a pris un relief particulier. Et, au total, c'est une centaine de manifestants qui a d'abord bloqué l'avenue Leclerc, puis le carrefour des Deux-Villes.
Après l'évacuation musclée de la veille à la gare SNCF, on dira qu'il s'est agi d'une répétition plus sereine avant le rassemblement de solidarité prévu, aujourd'hui, à partir de 14 heures, à Bogny, place Danton.
Les ex-salariés de Lenoir- et-Mernier espèrent à cette occasion que toutes étiquet- tes syndicales ou politiques confondues, « un maximum d'Ardennais de bonne volonté viendra leur témoigner leur solidarité ».
Et les soutenir dans leurs revendications : la nomination d‘un médiateur, et donc de véritables avancées pour obtenir une indemnité extra-légale de l'ordre de 50.000 euros.
A ce sujet, le délégué Claude Choquet et ses collègues ont rendu public, hier, un ensemble de documents prouvant que leur entreprise était toujours liée à l'Union de la métallurgie (UIMM) au jour de sa liquidation. Ils ont ainsi retrouvé des convocations signées Lionel Vuibert invitant le directeur de Lenoir-et-Mernier à assister aux réunions du comité directeur de l'UIMM des Ardennes… Et différents autres courriers comme des questionnaires sur les effectifs ou des documents sur la formation professionnelle.
« C'est notre réponse à M. Saint-Geours, le nouveau responsable national de l'UIMM, qui a déclaré, sur France Inter, que Lenoir-et-Mernier n'était plus adhérent de son organisation et que, du coup, il ne pouvait rien faire pour nous… » ironisait Claude Choquet.
Lequel se tourne aussi, désormais, vers les collectivités locales et l'Etat (dont on imagine cependant que le précédent Thomé-Génot les embarrasse).
Car le temps presse : jeudi, le tribunal de commerce se prononce sur les projets de reprise partielle et, mercredi prochain, les licenciés sont censés signer leur entrée dans le Contrat de transition professionnelle.
A noter, enfin, que Pierre Cordier, conseiller général UMP de Nouzonville, d‘une part, et qu'Alain Bocquet, président du groupe PCF à l'Assemblée, ont, chacun de leur côté, écrit au Garde des Sceaux pour lui demander d'accélérer la procédure judiciaire en cours visant l'ancien PDG de Lenoir-et- Mernier.

Ph.M.

Manifestation à 14 heures à Bogny, place Danton.

 

img transparente
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article