l'association Thomé Génot solidaire avec les salariés d'Estamfort

Publié le par rey charles




Cette entreprise est sous contôle du groupe Farinia qui a voulu reprendre l'entreprise Thomé Génot à son dépot de bilan puis la reprise c'est faite par l'intermédiaire de son directeur d'Estamfor de l'époque Monsieur Queval quand Catalina a déposé son bilan, cette entreprise appelé Ardennes Forge avec 50 anciens salariés de Thomé Génot qui a fermé ses portes 1 an et demi après.

 L'association des thomé génot sont solidaires avec les salariés surtout qu'il y a 4 personnes des ex- Thomé Génot et ancien d'Ardennes Forge qui travail dans cette entreprise, en espérant qu'ils ne vont pas subir un 3éme licenciement en 3 ans. 
    
 
charles rey 



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Les Hautes-Rivières  

Deux membres de la direction d'Estamfor séquestrés plus de 4 heures

Frédéric Hénon, directeur financier, et Jacqueline Marchand, directrice commerciale (en médaillon) ont été séquestrés de 11 h 30 jusqu'à 16 h 15, les salariés obtenant une réunion en préfecture.

Le directeur du site et la directrice commerciale ont été cadenassés dans leur bureau après la confirmation de menaces sur 50 postes de travail.

 

MÊME la commune de Hautes-Rivières, longtemps considérée comme l'eldorado économique des Ardennes, ne passe pas à travers les mailles de la crise économique.
Après Bourguignon (9 licenciements), Raymond Barré (9 licenciements aussi) et Sigma (deux), c'est maintenant la situation à Estamfor qui inquiète ses 112 salariés.
Après avoir déjà supprimé 22 emplois en mars 2009, la filiale du groupe Farinia spécialisée dans la forge-estampage projetterait, en effet, de supprimer 52 autres postes.
La direction du site ardennais avait évoqué cette menace, jeudi, lors d'un CE ordinaire. Du coup, le secrétaire, Patrick Sitkiewicz, exigeait la convocation d'un comité d'entreprise extraordinaire afin d'avoir de plus amples renseignements sur cette information.
La réunion qui a eu lieu, hier dès 9 heures, a amené Frédéric Hénon, le directeur financier, et Jacqueline Marchand, la directrice commerciale, à confirmer qu'il y avait bien un sureffectif de 52 personnes et qu'il fallait réfléchir à des mesures de sauvegarde.
Au terme de 2 h 30 de réunion, les huit représentants du syndicat Force Ouvrière, majoritaire au sein de l'entreprise, prenant acte des intentions des dirigeants, ont voulu marquer leur mécontentement de façon spectaculaire en « séquestrant », à partir de 11 h 30, les deux membres de la direction dans leur bureau. « Afin d'obtenir un rendez-vous avec les pouvoirs publics et leur exposer leur crainte quant à l'avenir d'une PME dont le carnet de commandes a baissé de 60 % ».
Rendez-vous jeudi
« On a cadenassé l'endroit où ils travaillent mais on leur a laissé les téléphones portables et ils ont libre accès aux toilettes et à la salle

informatique. Mais ils ne peuvent pas sortir » précisent les syndiqués.
Alors que Daniel Blondeau s'activait à désamorcer le conflit en prenant contact avec les services préfectoraux, les auteurs de ce coup de force nous livraient leur état d'esprit.
Franck Borgniet, secrétaire métallurgie et de l'union locale « Meuse et Semoy » : « N'oublions pas qu'en mars, on avait déjà été attristé par le licenciement de 22 camarades. A l'époque, j'avais déjà eu un gros poids à l'estomac. Aujourd'hui, on nous parle de 52 autres postes en danger. Va-t-on arriver à la disparition de la moitié de l'effectif d'Estamfor en l'espace de huit mois ? ».
Patrick Sitkiewicz : « Jamais on n'avait été dans un tel marasme. Voilà un an qu'on est plongé dans la crise. Depuis le début de l'année, on a chômé 60O heures. Actuellement, on en est à trois semaines par mois. Vous comprendrez donc qu'on appréhende le futur ».
Un autre préférant garder l'anonymat : « On est tous dans le même bateau et on n'en a pas spécialement après nos patrons. On en a simplement marre de voir les pouvoirs publics traîner les pieds. On attend une réponse du préfet depuis deux semaines ». Celle-ci est finalement tombée peu avant 16 heures. Une réunion aura lieu en préfecture ce jeudi à 10 h 30.
« Un tour de table où j'ai demandé que les dirigeants d'Estamfor soient invités » précise Daniel Blondeau, transformé en médiateur. Comme ils l'avaient promis, les syndiqués rendent la liberté à leurs dirigeants. Il est alors 16 h 15.
En tout cas, quand Hautes-Rivières tousse, on s'aperçoit que la crise est vraiment

prégnante…
Pascal REMY



 

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C
<br /> et dire qu il voulait reprendre 12 personne ardennes forge la honte nous serions dehors depuis longtemps de pire en pire  ca aurait ete que notre 3 licenciements  <br /> <br />                        stephane<br /> <br /> <br />
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M
<br /> moi aussi je connais des personnes qui travaillent labas une grosses pensees pour eux pour les jours ;des mois qui sont dans des insertitudes avec des enfants en bas ages ou est leurs avenirs aussi<br /> moi qui a connue les hautes rivieres dans ma jeunesse peu vous dire que entendre plus aucune usines qui tapent sa fait mort gros bisous a toutes la familles ortiz dethier<br /> <br /> <br />
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