article de l'ardennais sur Ardennes forge

Publié le par rey charles



Nouzonville / Prud'hommes

Les salariés d'Ardennes Forge en ont ras-le-bol

Ils ont perdu leur boulet et demande « juste le minimun pour vivre ».

Les salariés d'Ardennes Forge le redoutaient et ils sont à bout. Par manque de pièces au dossier, leur affaire a été renvoyée une fois de plus. Rendez-vous maintenant le 26 juin.

Les salariés d'Ardennes Forge font preuve d'une rare patience et pourtant leurs nerfs ont été encore, vendredi après-midi, soumis à rude épreuve.
Pour la troisième fois, le tribunal des Prud'hommes a renvoyé leur dossier, à la date du 26 juin.

Cela fera un an que l'entreprise a été liquidée. Tout cela, parce qu'il manque toujours des pièces au dossier, notamment les certificats de travail ! Les salariés eux, peuvent toujours attendre… De qui se moque-t-on ?

Rémy Petitjean, le représentant du personnel prévient : « C'est sans commentaire… Mais si ça ne bouge pas plus, nous agirons. S'il faut être méchant, nous le serons ». Incroyable d'en arriver là. Pour un peu, les salariés, principales victimes du fiasco Ardennes Forge, deviendraient les coupables. Coupables de réclamer leur dû, à savoir des indemnités représentant un an et demi d'ancienneté. On aimerait rêver !

Rémy Petitjean dénonce, comme tous les salariés licenciés, la passivité du liquidateur.
« Pendant ce temps, le patron a retrouvé un emploi. Pas nous. On demande juste le minimum pour vivre. C'est lamentable. On dirait que l'on veut pousser les gens à la révolte.»

Mirko Spasic

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